TRIBUNE DU VILLAGE

Mon village

Autrefois mon village n'était pas comme aujourd'hui.Mais est-ce en mieux? Avec la mondialisation,lla société de consommation dans laquelle nous vivons, le changement de vie, le progrès ( qui va trop vite à mon goût), tout cela a fait qu'aujourd'hui mon village est devenu triste. Oh il n'est pas le seul, bien des villages se retrouvent ainsi Les jeunes enfants d'aujourd'hui connaissent le village tel qui est aujourd'hui, mais les anciens certainement se reconnaitrons 

Mon village est devenu un village dortoir, il était bien plus vivant  avec ses hameaux.Au marais noirette il y avait très peu de maisons, sur la route de Collline Beaumont, il y en avait tout juste une,au quartier de Bretagne il y en avait beaucoup moins qu'aujourd'hui .Les fermes faisaient vivre nombre de personnes, les gens se connaissaient se parlaient, buvaient le café ensemble, commentaient les petits évenement du village, se retrouvaient le dimanche à la messe. Ils travaillaient leur jardin, récoltaient leurs légumes, élevaient des lapins,des poules, faisaient des confitures etc... Aujourd'hui bon nombre d'entre nous achète tout cela au supermarché

Les métiers( bourrelier,maréchal-ferrant ,le berger,les vachers etc...) même les petites épiceries ,tout a disparu

Des nombreuse fermes d'aujourd'hui, il en reste très peu ( une ou deux je crois) mais là aussi le progrès est passé Adieu les beaux chevaux de trait et vive le tracteur avec  tous ses accessoires les uns plus sofistiqués que les autres Il n'y a plus besoin  des hommes, c'est la machine qui travaille

Bien des anciens que j'ai connu ,aujourd'hui, nous ont quittés , de nouvelles familles ,avec de nouvelles maisons construites sur des terrains que j'ai connu en culture, arrivent dans notre village mais ce petit quelque chose de social entre les gens a disparu.On ne se parle plus, on travaille à l'extérieur dans d'autres petites villes,on rentre ,on dort et on repart au travail, c'est cela un village dortoir.Mais toutes ces familles repeuplent aussi notre village et c'est tant mieux, il ne faut pas rester dans la nostalgie d'autrefois, il faut se tourner vers l'avenir. Mais savoir comment on vivait autrefois dans notre village, les métiers, se rapeller des anciens, les coutumes qui existaient et qui ont disparu, c'est une facon de garder la mémoire du village  vivante

 

Publié dans TRIBUNE DU VILLAGE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :